Comme pressenti, nous assistons à une révolution du raisonnement du logiciel bancaire. Depuis de longues années, productivité et développement étaient les principaux moteurs d’une stratégie de parts de marché.

Aujourd’hui, la notion de protection des risques repasse au premier plan. Ce positionnement, lié à la méconnaissance de l’impact de la Covid crée une révolution dans l’approche des dossiers de prêt : le risque devient le point central du raisonnement avant l’évaluation du potentiel PNB de la relation client à long terme.

La conjugaison de ce phénomène avec les dernières directives du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière français) et les recommandations d’endettement de la Banque de France pour les ménages conduisent les banques à modifier drastiquement leurs politiques.

Tous les acquéreurs potentiels sont désormais exposés à des refus ! Les primo-accédants pénalisés par le manque d’apport pour lesquels le niveau demandé est parfois difficilement atteignable. Quant aux investisseurs, ils se voient opposer souvent leur ratio d’endettement supérieur à 33% eu égard aux nouvelles techniques de calcul « au réel » (intégration de la charge de prêt dans sa totalité et prise en compte du loyer à 70%) par rapport « au différentiel » (revenus locatifs à 70% moins charges de prêt = montant reporté) en vigueur précédemment.

Nous espérons que la portée et l’impact de ces mesures sur l’activité économique fera réagir les autorités de tutelle pour inciter les banques à soutenir les acquéreurs. Dans la négative, le marché immobilier restera actif mais le maillon faible sera l’accès au crédit, déterminant dans toute la chaîne immobilière. Selon de nombreux observateurs, les professionnels doivent s’attendre à faire face à des échecs de projet car le taux de refus est en augmentation très significative.

Aussi, est-il essentiel de s’attacher les services d’un expert du financement immobilier frontalier pour optimiser vos chances de succès. Pour plus d’infos, contactez-nous via notre formulaire